Eirin Noch - Le Renard

nom Noch ;
prénom(s) Eirin ;
date de naissance 1er novembre 1979 ;
lieu de naissance Oxford, UK ;
nationalité Irlando-britannique ;
classe sociale Classe moyenne établie ;
emploi/activité Agent du MI5, mobilisé dans le Bureau de Liaison entre les Ministères ;
statut civil et orientation sentimentale Célibataire, hétéro.

plus grand souhait Garder ses dames (sa sœur, sa nièce et son amante) en sécurité et heureuses, et pouvoir continuer son boulot – même bizarre – en gardant un pied sur le terrain.

plus grande peur Il a peur pour la sécurité de ses dames, de par son travail (les sorciers sont dangereux, inutile de le nier) et ses anciennes connaissances de l’IRA (c’est pour cela qu’il travaille dans l’ombre et n’est jamais une figure publique). L’idée qu’elles soient blessées par sa faute, ou utilisées contre lui, lui est insupportable.

un objet qui ne te quitte jamais Un révolver (de poche) doté de 6 balles en argent nommé Betty, transmis par son prédécesseur au poste, avec la consigne « Face à un sorcier ou d’autres créatures magiques : chaque balle doit compter. » Et accessoirement, une paire de lunettes de fatigue à monture noire. Et un préservatif de secours dans le portefeuille.

études Noch a arrêté ses études à 16 ans, le temps de faire son service militaire. Puis, il a été recruté et envoyé en Irlande du Nord et les a repris, de manière sporadique, le temps d’une pause ou d’une couverture. Il a davantage été formé sur le terrain, par des collègues ou par la force des choses. Puis, plus tard et plus adulte, il a étudié pour combler ses lacunes et développer quelques intérêts personnels. Son péché mignon reste la littérature classique, et les romans de Jane Austen, Elizabeth Gaskell… de quoi accompagner une bonne soirée avec une tisane et un plaid.

capacité(s) particulière(s)
- Apprentissage rapide, éponge à connaissances et à informations (Hypermnésie)
- Maîtrise des armes à feu ; apte au combat au corps-à-corps et armes blanches.
- Il est de ce genre de personnes qui n’a besoin que de 4h de sommeil par nuit, et parfois un peu plus.  

- Charmeur & manipulateur : Vieux renard, Noch charme sans vergogne, innocemment ou non, et manipule ses relations pour obtenir ce qu’il veut, notamment des informations.
Il lui arrive de nouer de véritables relations amicales, rares et précieuses, sans chercher à obtenir quelque chose en retour.
- Observateur : Collecter des informations passe aussi par l'environnement visuel. Parfois, un détail peut tout changer. Eirin a donc appris à être observateur, parfois à la limite de l'hypervigilance lors des situations critiques.  
- Facétieux : Eirin donne l’impression de mordre la vie à pleines dents, toujours souriant - cet insupportable sourire en coin - et taquin. Vrai trait de caractère, ou masque pour mettre en confiance ?
- Débrouillard & adaptable : Eirin a dû s’adapter énormément durant ses années de service. Changer du jour au lendemain de ville, de vie, de métier. Changer de perspective du monde, aussi. Ou changer de pneu sans notice.
- Bourreau du travail : Eirin a une fâcheuse tendance à se noyer dans le travail jusqu’à ce que sa tâche soit accomplie. Son compteur d’heures supplémentaires crève le plafond tant il peut oublier de manger ou de dormir. Il s’autorise des pauses (davantage pour relâcher la tension que pour reposer son esprit) qui se soldent dans la majorité des cas en séance de sport ou séance de sexe. Tant qu’il y a des endorphines à la clef…
- Introverti socialisé : Pour un œil extérieur, Eirin, si à l’aise dans les soirée/réceptions/ réunions, est un extraverti. Peu de gens savent que pour compenser ces soirées, il lui faut du calme (un plaid et un classique) en retrait. Peut-être consent-il à une dame à ses côtés, dans ses bons jours. Ou alors, il faut que la dame soit très proche et silencieuse.
- Tonton gâteau : Célibataire endurci, il a aidé sa sœur Luisa, mère célibataire, à élever sa fille Amelia comme si elle avait été la sienne. Autant dire qu’il devient une toute autre personne en sa présence, et quiconque les a vus alors qu’Amy était petite a des dossiers pour le faire chanter à vie.


- Eirin arbore très souvent un insupportable sourire en coin qui annonce d'entrée qu’il sait tout de vous, même la couleur de vos sous-vêtements ou vos petits secrets les plus honteux.
- Points faibles : le cassis et les papouilles dans le dos (Felicia Carrow a très vite repéré ce dernier). Le cassis lui rappelle son enfance, chez sa grand-mère maternelle, et son dos a souffert des années de service pour le MI-5.
- Peu de personnes ont accès à son appartement. Luisa Noch, sa sœur, et Amelia, sa nièce, sont des privilégiées. Tout comme Felicia, qui est la seule de ses amantes à pouvoir y entrer comme bon lui semble.
- Hétérosexuel, mais il a déjà couché avec des hommes (pour le boulot, oui c’est une note de bas de page sur sa fiche de poste.) Cependant, comme il a dû coucher dans le cadre du travail (avec femmes et hommes), il a attrapé la syphilis en Irlande (alentours 2005). Depuis, il est intransigeant sur le port des préservatifs (interne ou externe, qu’importe, du moment qu’il y ait protection, parce que les MST/IST sont des vraies plaies. Et il s’estime être chanceux.).
- Sa vie d’espion lui a laissé des cicatrices. Lorsque ses dames les lui font remarquer, il invente des histoires. Des chantiers, des échelles, des chiens… bref, des aventures de tous les jours.
- Eirin ment énormément, car il garde beaucoup de secrets au fond de lui et ne souhaite pas les divulguer. Cependant, et c'est sa ligne de conduite, il ne trahit jamais ses promesses.
- Infiltré au Paddington Coffee : Après avoir eu vent des… réunions dans un certain Paddington Coffee, Noch a été dépêché pour les infiltrer, afin de s’assurer que ce n’était pas des complotistes/perturbateurs/rebelles (bref, des cauchemars ambulants). Il s’est avéré que ce n’était “que” un groupe de parole pour moldus ayant un proche sorcier. Les gardant à l'œil, Noch s’y rend sous l’identité de Matthew Forester, un grand timide qui travaillant dans l'administration, dont la sœur est une sorcière. Dans le même temps, il a pu sympathiser avec la patronne, Eileen Crivey… et profiter du café.


Que faisais-tu le 13 octobre ? Comment as-tu vécu cette journée ?

Le 13/10 était un jour de congés qui avait bien commencé. Une nuit de 6h de sommeil, un bref mal à la tête vite effacé par une bonne douche, un petit-déjeuner au calme, en prenant son temps… Quoi de mieux ? Il avait même réussi à terminer North & South de Elizabeth Gaskell pour pouvoir – enfin ! – démarrer le visionnage de l’adaptation de la BBC.
Eirin Noch avait commencé à préparer son déjeuner quand la sonnerie pro de son portable retentit. Il avait été tenté de ne pas répondre mais… ce n’était pas normal. Ses collègues ne l’auraient pas dérangé pendant ses congés, lui qui n’en avait pas pris depuis… 8 mois, au moins, et dont les heures sup’ crevaient le plafond.
« Regarde les infos », lui a-t-on dit avant la moindre remarque acide.
Il regarda. Cilla. Chercha d’autres sites d’information. Jura. Se passa une main sur le visage.
« Je suppose que j’annule mes congés. »
North & South et Richard Armitage attendraient.

Des explosions, des apparitions, des buildings écrasés, des accidents, et encore toute une liste qu’Eirin ingurgita sur le chemin qui le menait à Downing Street. La circulation était difficile, si bien qu’il demanda à descendre du bus et, ajustant ses lunettes, il slaloma entre les passants déboussolés, scrollant les réseaux sociaux, les notes de service, les textos des collègues, répondant aux plus urgents – dont un texto de sa sœur lui demandant s’il allait bien, oui ça va et préviens Amy s’il-te-plaît je vais être TRÈS occupé – et grimpa dans un autre bus.
Quand enfin il arriva au bon arrêt, il bondit hors du bus et courut jusqu’au portail. Envahi par des journalistes, ceux qui n’avaient pas eu la chance d'être dépêchés sur les lieux des accidents et des bizarreries. Eirin noua une autre coiffure en vitesse, releva le col de son trench, enfonça la tête dans ses épaules et se fraya un chemin jusqu’au policier. Patte blanche et badge montrés, il passa la grille, ignorant les questions, et se dirigea vers les bureaux à grands pas. Peut-être aurait-il dû afficher un flegme anglais, Keep Calm and Carry On, mais il avait une excuse : seule la moitié de son génome était du pays.

Pas de nouvelles du Ministère. Noch enrageait. Ces crétins causaient des heurts depuis des siècles, des années avec leur politique isolationniste – plus anglais que les anglais – et ne daignaient répondre quand la situation s’envenimait.
Il se contentait des rapports arrivant des quatre coins du pays, et du globe, pour se faire une idée du désastre. Le bilan des morts et des blessés étaient encore en attente, mais il s’annonçait désastreux. Les forces de l’ordre étaient mobilisées, celles hospitalières accueillaient déjà les blessés de toutes origines.
« Est-ce qu’on a des nouvelles du Ministère de la Magie ? » Les sorciers étaient longs à la détente, mais ils ne pouvaient pas être aussi longs. Saejin Murray, sa cheffesse de Cabinet, lui tendit un papier. Une feuille, peu d’infos. Communications inexistantes. Pas d’accès pour eux. Le portrait dans le bureau de la Première Ministre ne bougeait pas d’un pouce.
« Est-ce qu’il n’y a pas un accès qui ne s’ouvre pas par magie ? Un moyen de communiquer ? » grinça-t-il sans y penser. Mais les questions étaient rhétoriques. Evidemment que non.
Calme Eirin. Reste calme. Vide. Focus. Il prit quelques secondes pour respirer et vider son visage de toute tension. Il regretta seulement de n’être qu’un moldu, que les sorciers ne soient pas fichus d’inventer un téléphone – même l’équivalent d’un nokia ! – qui fonctionne à la magie pour pouvoir être joignables. Et lui, de pas être capable de lancer un Patronus pour demander des nouvelles à Felicia et…
Sa respiration se bloqua.
Felicia travaillait au Ministère. Elle devait y être, aujourd’hui. Alors que le monde de la magie se dévoilait au monde avec fracas, blessés et morts.
Pour l’amour du ciel, il allait l’attacher dans son lit. Définitivement.

Eirin avait pris un instant pour boire de l’eau et se débarbouiller le visage afin de revenir en salle de réunion, plus calme. Foutue sorcière, toujours à le pousser à bout de ses masques…
Il ne s’attendait pas à ce que Murray le rejoigne dans les toilettes pour faire mine de se laver les mains.
« Ta copine, c’est ta liaison chez les sorciers ? » demanda-t-elle pour engager la conversation. Inutile de répondre, elle les avait déjà surpris en train de dîner au restaurant et avoir le visage trop près l’un de l’autre.
Eirin ne fit que lever un sourcil, regardant sa cheffesse. Il ne savait trop ce qu’il trouvait décalé : le fait qu’il entende le mot copine à destination d’un adulte quarantenaire, qu’elle lui pose la question dans les toilettes, ou qu’elle lui pose la question maintenant ?
« Une copine ? botta Eirin en touche.
— Tu vois ce que je veux dire. Si tu es trop impliqué…
— Ne pense même pas à m’éloigner de Londres », siffla Noch, le masque neutre laissant apparaître un brin de colère. Juste assez. Il n’avait pas besoin d’exprimer un sinon. Ce serait fort peu adulte et fort peu professionnel.
« Si tu penses que tu peux être opérationnel…
— Je le suis, merci bien. Je n’ai plus quinze ans. »
C’était un mensonge. Tous les adultes avaient quinze ans en amour. Même s’ils en avaient, dans les faits, soixante. Ou quarante-et-un, en l’occurrence.

Le reste de la journée passa à la fois rapidement et si lentement. Noch rassemblait les informations venant du téléphone qui n’arrêtait pas de sonner. Ici un appartement qui était apparu. Là des témoignages affolés de sujets britanniques rassemblés par Scotland Yard. Un jeune secrétaire toqua timidement pour transmettre, penaud, l’appel d’un maire écossais. Ce dernier avait vu, au loin, un gigantesque château apparaître. Poudlard, certainement, se dit Eirin. Il résista à l’envie de lui demander de prendre des photos pour voir à quoi cette école ressemblait véritablement, prit son témoignage qu’il classa rapidement avec d’autres.  
Il crut que cette journée n’en finirait jamais, et le soleil commença à se coucher. Le nombre de témoignages reflua un peu, comme si le monde avait fait le tour de ce qui était arrivé, mais Noch n’arrivait pas à rester en place. Il attendait un hibou. Felicia ne lui avait-elle pas dit que ces volatiles sauraient toujours où le trouver ? Ou un coup de téléphone. Il lui avait montré comment ces gadgets fonctionnaient, elle trouverait bien quelqu’un pour lui en prêter un.
Et puis… et puis, elle avait les clefs de son appartement. C’était stupide, elle était une sorcière, donc pouvait ouvrir sa porte d’un coup de baguette magique. Mais… c’était viscéral. Il n’était pas tranquille à cette idée, que sa porte puisse être ouverte sans ses clefs. Et il lui avait sorti une punchline mièvre à souhait, pour ne pas qu’elle les refuse une seconde fois.
La nuit allait être longue, mais si elle le souhaitait, elle aurait un toit au-dessus de sa tête et un plaid sur ses genoux.
Cette pensée lui arracha un sourire. Murray leva un sourcil devant celui-ci, mais Eirin ne dit rien et attrapa son téléphone pour souhaiter bonne nuit à Luisa et Amy. La sienne allait être entrecoupée de siestes et de dossiers à traiter.

Que penses-tu de la brèche et de l’implosion du Secret magique ?

Suite à sa prise de poste au sein du Bureau, une fois l’annonce de l'existence d'une communauté magique avalée et étant sûr que son nouveau boulot ne se moquait pas de lui, Eirin a mis du temps à s’adapter car il a dû recréer tous ses repères.

Au début, il a posé beaucoup de questions, plus ou moins directes. Il a avalé tous les dossiers qui lui passaient sous la main au Bureau, cherchant à décrypter comment cette secte fonctionnait à la fois dedans et dehors du Royaume-Uni, et cherchant aussi les incohérences.
Il a retourné la question de l’existence de la magie dans tous les sens pour comprendre comment une fantaisie pouvait être réelle, comment elle fonctionnait, comment se faisait-il qu’une communauté sectaire ne soit soumise à aucun contrôle, même aucun droit de regard de la part du gouvernement britannique.
Il a posé beaucoup de questions à sa sœur, Luisa Noch, scientifique dans la recherche (biochimiste), pour chercher à éclaircir les zones d’ombre qu’il pouvait avoir sur “leur” monde du point de vue de la Science.
Sans compter qu'il a manqué, peu après sa nomination au Bureau, de :
1 - tirer sur le tableau présent dans le bureau de la Première Ministre, la première fois qu’il l’a vu bouger (un bizutage qui aurait pu mal tourner, comme on dit dans le métier) ; 
2 - décrocher ledit tableau pour voir ce qu’il y avait derrière.
Ce fut une période où il dormit beaucoup, car il était toujours en hypervigilance sur tout ce qui l’entourait afin de déceler la magie dans son monde ou une trace de chapeau pointu...  

Sa rencontre avec Felicia Carrow, et surtout le début de leur relation, l’a rasséréné car il pouvait “voir” la magie qu’elle faisait (et manquer de se prendre une assiette volante dans la figure), lui poser des questions et obtenir des réponses, même parcellaires. Cependant, sa vision du monde des sorciers ne s'améliora pas au vu des miettes d'informations sociétales qu'elle lui apportait pour compléter le tableau.

Encore aujourd'hui, après 10 ans passé avec ce monde caché, Noch pense peu de bien et beaucoup de mal des sorciers.
De bien, certes, il a rencontré des gens formidables et son amante est une sorcière. La magie, une fois la première méfiance passée, a un petit goût d’enfance retrouvée. Puis, bien vite, revient la méfiance.
De mal, parce que ce sont des personnes constamment armées, qui peuvent vous tuer en deux mots s’ils sont peu imaginatifs, et qui vivent encore au 18e siècle sur certains (beaucoup de) points. De plus, quand une société se tape un Hitler-magique 50 ans après le Hitler-« moldu », c’est que ladite société n’a pas la lumière à tous les étages...

P.S. : Des bruits de couloirs racontent que Eirin aurait un jour comparé la communauté magique à une mégère aigrie. Celui-ci ne confirme ni n'infirme.

Identité : Salt ; As-tu déjà fait du jdr forum ? Oui, mais il y a... 10/15 ans ; As-tu déjà fait du jdr vocal ? Oui, quelques fois ; Comment as-tu découvert le forum ? Grâce à Lori (Felicia Carrow), la vilaine ; Avatar et crédit : Thomas Busson @tombusson ; En cas de départ, mon personnage peut devenir [] un PV, [] un PNJ  ou [x] être tué par le staff ; Un dernier mot : It's show time !