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Hervé

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Compte FondateurMessageSujet: L'Éducation [ L'Éducation EmptyMar 28 Sep - 11:50 ]

L'Éducation

Nous avons pris quelques libertés avec le lore dans l’annexe qui suit, afin de répondre à certaines questions restées en suspens. Notez que la magie ne prend pas toujours la même forme selon les pays, que les sortilèges ne sont pas en latin en dehors de l’Europe et des Amériques, et que la baguette magique est une invention européenne, qui, si elle s’est largement imposée au cours des derniers siècles car elle réduit les risques d’accidents et facilite la pratique, n’est pas encore devenue la norme partout.

Les informations que vous trouverez dans le wiki Harry Potter sont valables tant qu’elles ne vont pas contre ce qui est noté ci-dessous.  

I - Les jeunes enfants

En Angleterre :
Il n’existe pas d’école élémentaire pour les sorciers. Les parents ont la lourde tâche de s’assurer qu’en entrant à Poudlard, leur progéniture maîtrisera leur langue, mais aussi des notions plus ou moins complexes de mathématiques, d’histoire, de géographie et de sciences du vivant. Il existe des carnets, créés par le Ministère, qui établissent un programme conseillé pour que les jeunes enfants n’aient pas de lacune à leur entrée à l’école de sorcellerie, mais rien d’autre n’a pour le moment été mis en place malgré de nombreuses demandes.

Si les familles les plus aisées font généralement appel à des précepteurs, les plus modestes doivent se résoudre à donner les cours eux-même ou se rapprocher de groupe de parents qui s’auto-organisent dans les villages majoritairement sorciers (c’est le cas par exemple à Godric's Hollow). Cela pousse souvent l’un des deux parents à abandonner son travail pour se consacrer à l’éducation et la formation des plus jeunes, ce qui est vivement critiqué.

Une partie des enfants de sang-mêlé peuvent être scolarisés dans les écoles moldues faute d’alternatives.

Cas particuliers étrangers :
• En France, il existe des écoles privées pour les jeunes enfants sorciers, qu’ils peuvent intégrer dès l’âge de sept ans.
• Les relations avec les non-majs étant absolument interdites aux Etats-Unis, il y est formellement interdit d’envoyer ses enfants dans une école moldue.
• Dans la plupart des pays du continent africain, il existe des professeurs itinérants qui parcourent le territoire pour donner des cours pendant quelques mois par an dans les villages sorciers.

II - Les écoles de sorcellerie

À onze ans en moyenne, les sorciers rejoignent une école de sorcellerie. Il existe onze grandes écoles, reconnues par la Confédération Internationale des Mages et Sorciers et membres du programme d’échange. Cependant, il y a également une multitude de plus petites écoles dans la plupart des pays, dont le programme reste supervisé par le Ministère local. Cette partie de l’apprentissage des jeunes sorciers est obligatoire, la plupart des établissements inscrivent d’office leurs étudiants à leur naissance, et ne pas aller jusqu’aux examens de premier cycle (les BUSE au Royaume Uni) signifie généralement être privé de baguette et avoir l’interdiction de pratiquer la magie.

Avec la mise en place des échanges d’étudiants entre les grandes écoles, la possibilité d’étudier une langue étrangère a été ajoutée aux programmes. Cette matière est obligatoire à partir de la troisième année pour ceux qui visent une année d’étude à l’étranger.

Les 11 grandes écoles :

Poudlard - Royaume Uni
Situé en Écosse, Poudlard est l’une des écoles les plus réputées du monde magique. Accueillant un peu moins de trois cent étudiants par an répartis dans quatre maisons, l’académie n’a pas de spécialité particulière.

Beauxbâtons - France
Beauxbâtons est la deuxième plus grande école de magie au monde, accueillant plus de cinq cent étudiants chaque année. Si l’académie forme principalement les jeunes français, elle accueillait déjà avant la mise en place de l’échange international des étudiants de toute l’Europe occidentale. Nichée en plein dans les Pyrénées orientales, on y forme notamment en sortilèges informulés lors du second cycle d’étude. Le cursus dure huit ans au lieu de sept, les jeunes gens y sont admis à dix ans et les examens de premier cycle ont lieu en sixième année.

Durmstrang - Norvège
À part ses étudiants et professeurs, personne ne sait exactement où se situe Dumstrang, et les visiteurs qui s’y rendent doivent accepter de subir un sortilège d’amnésie en la quittant pour oublier son emplacement. Bien que l’école soit plus petite en taille que Poudlard, elle accueille près de trois-cent cinquante étudiants par an. L’institut est de loin celui qui a la plus mauvaise réputation, il se dit que l’on y enseigne la magie noire - ce qui est faux. En revanche, l’école est spécialisée dans dans la magie offensive de combat et la plupart des plus grands maîtres duellistes du monde magique y ont été formés. Elle n’accepte pas les étudiants né-moldus, cela a d’ailleurs été à l’origine d’un débat houleux dans le cadre du programme d’échange. Mis au pied du mur par les autres établissements, Durmstrang a finalement accepté à contre-cœur d’accueillir d’éventuels étudiants nés-moldus venus de l’étranger.

Ilvermorny - États-Unis d’Amérique
Ilvermony est à beaucoup d’égard la petite sœur de Poudlard, fondée par des sorciers qui se sont beaucoup inspirés de l’école écossaise. Près de quatre cent cinquante étudiants, égalementi répartis en quatre maisons, y sont formés chaque année. Ilvermony n’a pas non plus de spécialité. Elle ne possède pas d’option pour étudier les non-maj afin de ne pas provoquer la curiosité de ses étudiants.

Castelobruxo - Brésil
Bien plus grande et plus ancienne que l’autre école du continent américain, Castelobruxo est située au cœur de la forêt tropicale et a des allures de temple doré. L’école est entourée de Caipora, des esprits de la forêt, qui sont à la fois une protection pour les étudiants mais aussi une source régulière de problèmes. La botanique et la magizoologie sont au cœur des programmes.
L’académie brésilienne proposait déjà des correspondances avec ses étudiants depuis des années et est à l’origine de l’idée d’échange entre les écoles.

Mahoutokoro - Japon
Le palais de l’école se situe au sommet de l’île volcanique Minami Iwo Jima, mais se situe très près d’une base aérienne moldue. L’école est l’une des plus réputées pour les excellents résultats de ses étudiants, tout particulièrement en potion et en vol sur balai. Les uniformes des étudiants sont tous enchantés pour grandir avec leur porteur, passant du rose au doré. Ils perdent brusquement toute couleur si sorcier qui le met a pratiqué la magie noire ou trahi le Secret Magique. Tous les uniformes sont devenus blancs lors de la crise du 13 octobre, alors des avions moldus venaient de survoler l’école à plusieurs reprises, provoquant un grand émoi.

Uagadou - Ouganda
Il s’agit de la seule école n’ayant pas été découverte lors de la crise, grâce à son emplacement à flanc de montagne au milieu de nuages qui ne se sont pas dégagés pendant ce laps de temps. C’est la troisième plus vieille école de magie au monde et elle est particulièrement réputée pour ses cours d’astronomie, d’alchimie et de métamorphose. L’usage des baguettes commence à peine à s’y imposer et beaucoup d’étudiants et d’anciens élèves pratiquent la magie uniquement avec leurs mains. Un certain nombre d’entre eux apprennent très jeunes à être animagi. D’ailleurs, suite à une plainte concernant cela en 2012, c’est la seule école à s’être retirée du programme d’échange.

Set Maât'iirth - Égypte
L’institut égyptien se situe non loin de la vallée des Rois. L’école a été fondée suite à la chute des grecs d’égypte, mais elle a pris place dans les ruines d’une académie bien plus ancienne qui servait les anciens pharaons et qui avait été détruite par les lagides. Les étudiants y apprennent une magie basée sur les glyphes et les runes, et leurs sorts de protection et enchantements sont réputés pour être pratiquement indestructibles.

Koldovstoretz - Russie
L’école russe est située au niveau du Plateau de Putorana. Ses étudiants y sont particulièrement réputés pour leurs capacités à lire l'avenir et les cours de divination y sont obligatoires dès la première année. La méthode russe permet aux devins de questionner leur avenir ou celui d'une tierce personne de façon claire et leur offre une grande maîtrise de leur troisième œil. Afin de protéger les secrets de l'avenir, l'école propose également une formation à l'occlumencie dès la troisième année et à la legilimencie une fois les examens de premier cycle réussis. L'école est également connue pour sa pratique surprenante du Quidditch, les étudiants volant non pas sur des balais mais sur des arbres entiers déracinés.

Thiruvadisheshadevālaya - Inde
Bien que la baguette ait tendance à s'y imposer petit à petit, l'école indienne forme encore ses étudiants à pratiquer une magie qui s'exerce par les corps en mouvements et les gestes, que l'on marquera plus ou moins selon l'intensité souhaitée. Les rituels prennent la forme de danses chorégraphiées et les groupes peuvent produire des effets magnifiques et très puissants. L'école est divisée en castes, liées aux origines des étudiants, qui ne se mélangent pas, et souvent les seuls élèves à partir dans le cadre de l'échange entre les académies magiques appartiennent aux castes les plus élevées. Les étrangers y ont un statut particulier, étant les seuls autorisés à se mêler à tous.

TánDì BáiShé Zhuàn - Chine
L’école chinoise est de loin la plus ancienne au monde, sa création datant de 117 avant notre ère. C’est la seule des onze grandes écoles de sorcellerie où la baguette n’est jamais utilisée, et l’on y pratique une magie basée sur la poudre. Les poudres minérales permettent de manipuler les objets et servent également à la magie du feu, spécialité de l’école. Les poudres organiques permettent quant à elles d’influencer le vivant, et les médicomages chinois sont particulièrement réputés.

III - Formation professionnelle

Félicitations aux jeunes sorciers qui finissent leur second cycle. Cependant, le diplôme n’ouvre pas exactement la porte du monde du travail. Les sorciers n’ont pas d’université au même titre que les moldus et l’apprentissage pour les adultes se fait auprès d’un maître.

• Pour obtenir une maîtrise, il faut compter entre 5 et 10 ans d'apprentissage dans sa spécialité. Le sorcier qui souhaite emprunter cette voie doit trouver un maître qui accepte de le former. Il n'y a pas de modalités de formation précises (temps par semaine, investissement spécifique), tout dépend du binôme formé par le maître et l'élève. Un élève peut tout à fait avoir un boulot à temps partiel à côté, par exemple. Dès le début de son apprentissage, un sorcier est considéré comme Étudiant en Maîtrise, ce qui lui octroie déjà un bonus sur sa magie et de considération. Lorsque le maître estime que son élève est prêt, il le présente à une assemblée de pairs qui soumettent l'étudiant à différentes épreuves. En général, lorsqu'un Maître présente son élève, c'est que celui-ci a bel et bien le niveau et obtiendra la maîtrise. S'il pense à l'inverse que l'élève n'est pas prêt, il préfèrera ne pas le présenter, son échec pouvant avoir des répercussions sur sa réputation. Un Maître pourra faire financer ses recherches en magie et sera reconnu comme un expert de son domaine.

• Pour les carrières au Ministère, il existe des formations dédiées qui durent entre un et trois ans, et sont accessibles selon les résultats obtenus aux ASPICs.

• Pour devenir médicomage, il faudra trouver un tuteur au sein de l’établissement visé et y travailler six ans minimum en tant que guérisseur stagiaire.
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